Tanguy Gervois

L’adage « la valeur n’attend pas le nombre des années » trouve un écho particulier dans le monde de la colombophilie. Tanguy Gervois, sociétaire du Ramier à Auchy-les-Hesdin (Pas-de-Calais), en est un parfait exemple. À seulement 28 ans, il affiche déjà un palmarès impressionnant 

C’est en 2012 que Tanguy découvre la colombophilie. « L’associé de mon grand-père, Francis Devillers de Saint-Georges, m’a initié. Un jour, il m’a croisé chez mon grand-père et m’a lancé : "Viens avec moi, je vais enloger". J’étais encore au collège. Je l’ai suivi, et depuis, cette passion ne m’a plus jamais quitté. » Lors de son premier concours, il termine premier du classement. Pas mal pour un débutant ! « Au départ, comme tout le monde, je ne savais pas vraiment ce que je faisais », nuance-t-il. « Mais en échangeant avec des amateurs expérimentés, j’ai appris peu à peu. C’est ainsi que j’ai constitué ma première colonie, en écoutant les conseils des autres, tout en les triant soigneusement. »

C’est avec l’aide précieuse du Belge Dany Dusausoit qu’il a développé sa colonie, qui compte aujourd’hui environ 120 pigeons. « Environ 50 % de mes pigeons viennent de chez Dany Dusausoit », explique-t-il. « Parmi mes meilleurs pigeons, il y a le numéro 293 406, qui a remporté deux premières places de groupement en 2020, notamment à Blois ; le demi-frère de mon Olympic Dany, et Route 66, qui a terminé premier de la zone Ouest à Jarnac. »

Après les Dany Dusausoit, petit à petit est venu se rajouter les Maindrelle avec les descendants d’Olympic Cannonball et dernièrement les pigeons Verkerk par achat direct. Qui ont donnés les nouvelles stars du Colombie avec entre autre Olympic Star Boy